Falanster

Plan falansteru

Falanster (franc. phalanstère) – projekt wspólnoty równych i wolnych ludzi zarządzającej własnym miastem, stworzony w pierwszej połowie XIX wieku przez utopijnego socjalistę Charlesa Fouriera.

Falanster miał mieć kształt pałacu, w ramach którego znajdowałyby się sale poświęcone nauce i konsumpcji oraz lokale użytkowane jako miejsca pracy i mieszkania. Przy nim znajdować miały się też obszary rolnicze, opera i kościół. W skład falansteru wchodzić miało 1620 członków – po jednym mężczyźnie i kobiecie z każdego z 810 typów ludzkich charakterów, które wyróżnił Charles Fourier[1]. Budynek wzorowany był na pałacu wersalskim.

Idea Fouriera znalazła swoje odbicie w projekcie "Familister" w Guise we Francji, według projektu Jean-Baptiste’a Godina.

Przypisy

  1. Fourier, Charles (1971). Beecher, Jonathan; Bienvenu, Richard (eds.). The Utopian Vision of Charles Fourier Selected Texts on Work, Love and Passionate Attraction. Beacon Press. s. 220. ISBN 978-0-8070-1538-4.

Bibliografia


Zobacz też

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Plan d'un phalanstère d'après Fourier.jpg

a. Plan d'un phalanstère d'après Fourier.
Longueur de la place P : 200 toises.—Longueur du front entier : 360 toises.
Voici l'explication du plan, donnée par Fourier :
« Les doubles lignes représentent les corps de bâtiments, le blanc figure les cours et les vides.

  • Les lignes de points sinueux et carrés figurent le cours d'un ruisseau à double canal.
  • En ligne directe, de L à L, est une grande route qui passerait entre le phalanstère et les étables; mais on se gardera bien de faire passer les routes dans l'intérieur de la phalange d'essai, qu'il faudra au contraire palissader contre les importuns.
  • P .. = est la place de parade au centre du phalanstère.
  • A.. = est la cour d'honneur formant promenade d'hiver, plantée de végétaux résineux et ombrages permanents.
  • a, aa; o, oo; cours placées entre les corps de logis.
  • Gros points (****), colonnades et péristyles, d'un tracé informe, très-espacé hors les douze colonnes de la rotonde.
  • x, y, z; xx, yy, zz; cours des bâtiments ruraux.
  • ll ll Les quatre porches fermés et chauffes, non saillants.
  • E, ee, trois portails en avant-corps pour divers services.
  • : : : : Ces doubles points, entre deux corps de bâtiments, sont des couloirs placés sur colonnes au premier étage.
  • Les bâtiments dont la grande cour A est entourée et avoisinée sont affectés aux fonctions paisibles ; on peut y placer l'église, la bourse, l'aréopage, l'opéra, la tour d'ordre, le carillon, le télégraphe, les pigeons de poste.
  • On devra placer dans l'un des ailerons toutes les fonctions bruyantes et incommodes aux voisins.
  • La moitié saillante du carré A, la portion d'arrière, est spécialement affectée à loger la classe riche qui s'y trouve éloignée du fracas et rapprochée du parterre principal, ainsi que de la promenade d'hiver, agrément dont les capitales civilisées sont dépourvues, quoiqu'elles aient, presque toutes, plus de mauvaise que de belle saison.
  • Les deux cours a, aa, qui tiennent aux ailes, sont affectées l'une aux cuisines, l'autre aux écuries et equipages de luxe. Toutes deux doivent être ombragées autant que possible. Je ne désigne pas les arcades de passage.
  • Les deux bâtiments S, ss, pourront être employés, l'un pour l'église, si on veut l'isoler, l'autre pour la salle d'opéra, qu'il est prudent d'isoler. Ils auront communication souterraine avec le phalanstère.
  • Les deux cours 0, oo, placées au centre de chaque aileron, seront affectées, l'une au caravansérai, l'autre aux ateliers bruyants, charpente , forge , marteau, écoles criardes (1). »
(1) Nouveau monde industriel, Œuv. compl., t. VI, p. 123.